Chaque jour, trois phrases - parfois notes de travail, parfois journal intime -.
RETOUR au Carnet du jour >>>>>
31 décembre 2024
Le moindre livre t'ouvre ses phrases et tu descends en elles, voilà la vraie navigation.
*
Au milieu de tous les lieux et tous les instants, tu te crées un fleuve tranquille et tu t'y coules.
*
À nouveau la fuite, tu quittes tout ce que tu as connu ici.
*
30 décembre 2024
Il s'agit de tenir, tu veux aller le plus loin possible, tu dois faire tes dix kilomètres comme chaque jour.
*
Il y avait une réalité en laquelle tu croyais dur comme fer, et elle n'était que simulacre, fausseté, mensonge, tu n'en reviens pas.
*
N'arrête jamais de souffler dans ta flûte divine, cher camarade antique.
*
29 décembre 2024
Tu vas devenir celui qui rit si bien, qu'il rira le dernier.
*
J'habite une maison de lumière, un carré de papier que l'éclat des flammes éclaire de l'intérieur, un grand lampion.
*
Si on prétend que vous êtes effronté, paresseux et secret, confirmez en riant : en effet, je suis un vrai boulet, quelqu'un qui ralentit tout le monde.
*
28 décembre 2024
Tu dois écrire si tu veux reconstruire.
*
Je ne parle pas la langue, je ne parle pas leur langue, j'ai hérité d'une autre langue, j'ai la bouche pleine de langues, remplie de langues de feu.
*
Plus tu vois loin, plus tu vas loin.
*
27 décembre 2024
Le temps paie toujours, il est le grand vainqueur, quiconque le respecte hérite de son pouvoir.
*
L'histoire de ta vie se résume à ce que tu as lu et ce que tu écriras.
*
Comme si tous les océans prenaient leur source ici.
*
26 décembre 2024
Tu te pries, tu t'implores, tu te demandes la force d'aller jusqu'au bout, de terminer ta promenade et d'achever ton texte.
*
Tu as besoin de sentir bouger les 270 os de ton corps.
*
Tout le bronze de l'époque coule devant toi et te fuit de plus en plus vite.
*
25 décembre 2024
Je dois resserrer ma pensée sur ce que je vois arriver.
*
C'est toi qui dirige le texte, c'est toi qui écrit la vie, qui sait façonnner la réalité.
*
Mon bateau est amarré, il s'impatiente de me voir embarquer, il a besoin de ressacs et de vent.
*
23 décembre 2024
Tu essaies de te parler depuis l'autre côté du Temps.
*
En tant que romancier, je vais arranger la réalité, broder, fabuler, enjoliver, inventer, tricher, imaginer, insinuer, exagérer, conter, défigurer, je vais faire glisser le monde.
*
C'est précisément ce à quoi tu t'emploies ici, mon ami : tu retrouves le paradis et tu rebâtis l'encyclopédie.
*
22 décembre 2024
Si tu es fatigué, tu vas te coucher, s'il te reste de l'énergie, tu commences un nouveau récit.
*
Par chance, j'écris en français, langue royale dit Céline.
*
Je laisse le fluide décider de tout pour moi, j'accompagne le grand tourbillon, le bizarre vortex.
*
21 décembre 2024
- Vous travaillez dans quoi ? - Je suis médecin des phrases.
*
J'accompagne mes textes, je les tiens par la main, je les aide à grandir, parce que, sachez-le, comme vous et moi les textes sont vivants.
*
J'ai accompli mon ½uvre, l'arbre a poussé et il porte aujourd'hui ses fruits.
*
20 décembre 2024
Ouvre les yeux et décèle les déesses et les dieux qui vivent autour de toi.
*
À partir de trois mots, on construit son tremplin.
*
Les phrases et le récit qu'elles brodent jettent un pont vers le futur, elles accélèrent le temps.
*
19 décembre 2024
J'avance avec mes phrases, je les pousse et elles me poussent en retour.
*
Les secondes, tu les transformes en lettres, et les minutes en mots, l'horloge est ton outil.
*
Je trace ma saignée boisée au milieu du béton, je creuse mon sentier rêvé.
*
18 décembre 2024
Je suis un auteur fragmentaire.
*
Il y avait un très court espace entre deux obstacles, et malgré tout je m'y suis glissé.
*
Je ne peux pas écrire d'histoires longues parce que ma mémoire ne dure pas suffisamment longtemps.
*
17 décembre 2024
Lire en silence, c'est prier en étant écouté, lisez et vous serez exaucé.
*
Les nuages se sont pour la première fois écartés au milieu du ciel, et le bleu est soudain apparu.
*
Les images sont là, qui veulent dévorer les phrases, la société cherche à voler son corps à chacun des humains.
*
16 décembre 2024
L'été semble permanent, l'éternité est un jeu d'enfant.
*
Tu es embarqué dans un vaisseau qui traverse la Voie Lactée à une vitesse stupéfiante.
*
Quel périple, quelle épopée, quelle odyssée d'avoir rencontré un tel monde.
*
15 décembre 2024
Tu peines à mesurer ta chance, tu sais seulement qu'elle est infiniment grande.
*
Je laisse le Temps me saisir, il peut disposer de moi à sa guise et m'emporter comme une corbeille de papyrus flottant sur le fleuve.
*
Une nouvelle fois, l'océan va venir jusqu'à toi.
*
14 décembre 2024
Fatigué, mais comblé par les mots.
*
Tous tes collègues ont déserté ou presque, qu'est-ce que tu fais encore là ?
*
Caramba, ils sont tous fadas, et la maladie paraît contagieuse.
*
13 décembre 2024
Tu sais, il faudrait que tu fasses plus d'efforts, au moins pour te souvenir de ton futur aussi bien que de ton passé.
*
Une ville alimentée par mille sources, toute l'eau des neiges et toute l'eau des pluies.
*
Ayant quelques compétences en matière de langage, je pense pouvoir rendre élastique le Temps.
*
12 décembre 2024
À présent je n'ai plus peur, je fais confiance à la nuit.
*
Autrement dit, en quelque sorte, tu cherches à manifester ta divinité au monde, et c'est un magnifique projet.
*
Mon enveloppe charnelle était devenue trop étroite, j'avais besoin de quelque chose de plus large, il me fallait la taille au-dessus.
*
11 décembre 2024
Vis le présent comme s'il était un passé béni soudain ressuscité.
*
Chaque matin, je visite un nouveau pays, voilà la vérité.
*
Tu es un fleuve, comme lui tu ne peux pas t'arrêter de couler.
*
10 décembre 2024
Quand les choses avancent dans ton sens, surtout ne le montre pas, aie l'air soucieux, fatigué, dépassé.
*
Soupir, soupir à la puissance mille.
*
Tu es paré à sauter sur ton petit voilier et filer sur l'océan agité.
*
9 décembre 2024
Qu'est-ce qui se passe, qu'est-ce qui t'arrive ? c'est juste que tu ne peux pas arrêter d'écrire et de raconter.
*
Tu cours vers la mer et tu la remplis, et elle déborde sur les terres et transforme tous les humains en poissons.
*
Ô povre monde, comment tout cela est-il possible, et d'abord pourquoi Dieu le permet-il, je vous le demande, mes chers paroissiens.
*
8 décembre 2024
Peine perdue, je suis toujours ici, je cours encore, et de plus en plus vite, et toutes les phrases marchent avec moi.
*
Ne jamais s'assoupir, ne jamais ralentir, ne jamais abandonner, mais lire et écrire, dormir et rêver.
*
Tu es la vigie de l'époque, tu ressembles à ces magnifiques immeubles dressés à l'angle de deux rues, en guise de proues fendant la houle du monde.
*
7 décembre 2024
Les mots des autres deviennent les siens quand il les lit, lire c'est vivre ce qui a été écrit.
*
Lisez-moi et vous vivrez, vous comprendrez bientôt ce qui s'est passé et ce qui va arriver.
*
Le vent pousse notre chroniqueur, notre Froissart, notre Retz, notre Saint-Simon, notre Hugo, il galope vers son destin, c'est-à-dire vers sa page.
*
6 décembre 2024
Tout se terminera bien, la délicate solution à tous tes problèmes apparaîtra un jour sous une forme inattendue.
*
Dors dix heures par nuit et lis trois heures par jour, résultat certifié, garanti, vérifiable.
*
À Venise, les marées et la pluie font circuler les eaux exactement comme le c½ur regénère le corps en faisant faire au sang de grandes révolutions.
*
5 décembre 2024
Je veux que mon corps devienne transparent et que l'on aperçoive mes entrailles au travers de ma peau.
*
Entre les feuillages, coule la rivière calme.
*
Parce que, voyez-vous, chaque jour je fais tout pour me retrouver et pour me garder.
*
4 décembre 2024
Courage, tu n'es qu'au seuil de ta vie de mots.
*
Sauve qui peut, on se sauve comme on veut, musique, alcool, cuisine, sport, sexe, chacun sa potion magique, chacun sa petite prière.
*
Regarde tout ce que tu as fait, tout ce que tu as écrit à même le sol, avec tes pieds en quelque sorte.
*
3 décembre 2024
C'est un dur métier qu'au moins une fois par jour j'ai envie d'arrêter.
*
Lapins de garenne, buses, chevreuils, ils s'approchent et ils te regardent, vous vous examinez sans pouvoir vous comprendre.
*
Est-ce qu'on a déjà vu l'océan s'arrêter ? même par mer d'huile, même au milieu des glaces, tout au fond il bouge, il remue et il glisse encore.
*
2 décembre 2024
Tu es la patience même, comme toutes les statues vivantes tu n'as pas peur d'attendre.
*
Je veux vous ensorceler, je veux vous tromper, qu'est-ce que vous croyez, je suis un romancier.
*
Tu as toutes ces petites histoires cachées en toi, et chaque matin il faut que tu les racontes.
*
1er décembre 2024
C'est un grand carnet dans lequel je suis bien décidé à tout précipiter.
*
En bon espion, tu chiffres tes moindres phrases.
*
La Voie, toujours changeante, toujours la même et toujours différente, comme le sang allant et venant en soi pendant toute une journée.
*
30 novembre 2024
Le jardin m'accueille et me protège, j'y marche, j'y songe et j'y écris.
*
On peut se libérer si on suit les bons conseils, lisez et voyez, rien à faire d'autre.
*
Les mauvais écrivains passent un temps fou à essayer de se débarrasser des quelques écrivains meilleurs qu'eux.
*
29 novembre 2024
Tu nages, et tu nages encore, sans arrêt, et lorsque tu es fatigué, tu fais la planche et tu dors sur le dos.
*
J'ai beau faire le malin, j'ai tout le temps besoin de retourner à l'école pour apprendre encore.
*
Lisez et vous survivrez, et en survivant vous pourrez observer le monde.
*
28 novembre 2024
Ton imagination s'est nourrie jusqu'à la satiété, et la satiété de l'esprit est joie pure.
*
J'arrête le soleil, le temps de profiter du crépuscule naissant.
*
Roulez jeunesse, bon vent et au suivant, Dieu reconnaîtra les siens, comme on disait jadis.
*
27 novembre 2024
Les lettres, bénies soient-elles, restent tes alliées les plus décidées, tes s½urs, tes filles, tes mères.
*
Il n'y a pas cinquante solutions, il faut recommencer en mieux, et ensuite passer au palier suivant, encore un étage, puis un autre.
*
Jeu, set et match, tous les jours se battre à son propre jeu, réussir à penser et déployer sa vie.
*
26 novembre 2024
Toujours agile, toujours mobile dans l'élément mobile.
*
Tu te retrouves avec la grande brassée des rêves, plus ou moins timbrés, parfois largement allumés et totalement ininterprétables.
*
La toupie se dresse et circule sur la table, elle effectue ses infinies révolutions.
*
25 novembre 2024
C'est toi le roi, et le Temps est ton peuple.
*
Le moment venu, tout sera connu, révélé au grand jour.
*
Plus tu seras seul, et plus tu iras loin.
*
24 novembre 2024
L'idée est de rester en prise directe avec son propre corps, rester à l'heure avec soi-même en quelque sorte.
*
Attendez, il faut que je refasse le plein, mon stylo à encre est vide, et j'écris entièrement à la main.
*
Mais quel bazar, tous ces ordinateurs qui clignotent dans nos sous-sols, grandes armoires noires pleines de secrets et de cryptomonnaies.
*
23 novembre 2024
N'ayez pas peur, prenez ma main, on va traverser les cercles un à un.
*
Tu n'es qu'un historien personnel, un chroniqueur de l'intime, journaliste du secret et de l'instantané.
*
Je change les obstacles en tremplins.
*
22 novembre 2024
Que veux-tu ? Que peux-tu ?
*
La voie choisie est la bonne, il faut seulement avancer plus vite.
*
Le vent ne t'attendra pas, tu dois l'enfourcher dès maintenant.
*
21 novembre 2024
Vous êtes plus vivant que jamais, ivre des plus beaux et plus forts, plus doux et plus fous vins du monde.
*
Tes phrases déploient des moyens considérables pour parvenir à leurs fins.
*
Des palais somptueux y sont construits sur l'eau, et les rues sont toutes de saphir, de telle sorte qu'on doit les traverser, non pas à pieds, mais à la rame.
*
20 novembre 2024
Bonjour, cher Nouveau Monde.
*
Parfois, quand ça marche, tu t'envoles pour un grand tour de la Terre, une escapade éclair à travers le système solaire.
*
Je voudrais être assez nombreux pour remplir avec mes seuls Moi toutes les cabines d'un paquebot transatlantique.
*
19 novembre 2024
Plein soleil jour et nuit, au-dessus des nuages.
*
Remets le spectacle à sa place, réduis-le à ses mots et confronte-les à ceux de la bibliothèque.
*
Aujourd'hui, je suis sorti et il faisait vraiment gris, grand ciel à la fois vide et rempli.
*
18 novembre 2024
On ouvre le tiroir, on sort le grand cahier bleu, on note tout dans le désordre.
*
La grande roue de la fête foraine survole la ville et promène les curieux au c½ur du ciel.
*
Lire c'est vivre dix fois plus, je lis donc je suis.
*
17 novembre 2024
Rien ne sera oublié, la mémoire est la clé.
*
Tu ajoutes ta pierre aux pierres de ceux qui t'ont précédé.
*
C'est un jeu, mais un jeu très sérieux.
*
16 novembre 2024
C'est ici et maintenant, et c'est permanent, le paradis est où je suis.
*
Tu es une sorte de témoin de fissure, cette jauge graduée que l'on fixe sur la lézarde d'un mur pour mesurer son évolution.
*
J'ai appris à ne plus trembler quand j'écris, je n'aurais qu'à souffler et tout serait lumière.
*
15 novembre 2024
J'ai tout le temps pour le faire, voilà ce qui a changé, j'ai trouvé l'élasticité, la réalité se plie à ma volonté.
*
Il s'agit de réaliser un geste impossible, proprement titanesque, retourner le globe et sauver les moutons égarés.
*
Je dois me changer, pour parvenir ensuite à changer cette réalité.
*
14 novembre 2024
Invisible au plus grand nombre.
*
Les phrases sont les filles de leurs parents, non pas les filles de leur auteur, mais bien les filles de leur lecteur.
*
Un grand disque blanc, très blanc et très éblouissant, qui inonde le ciel bleu, y pivotant comme s'il était punaisé.
*
13 novembre 2024
Les phrases sont ton berger, avec elles tu ne te perdras jamais.
*
Les années de bonheur reviennent à volonté, elles n'étaient pas parties loin.
*
Aujourd'hui, tu sais comment créer ton jardin et y vivre pour l'éternité.
*
12 novembre 2024
C'est toujours la même chose, la même cascade, le petit torrent grandit, et ses eaux, d'abord glacées, se réchauffent et courent au-devant de la pente.
*
Ne me dis pas que tu ne te doutais pas de ce qui allait arriver.
*
Les gros nuages épars du ciel, eux aussi, te surveillent, ils attendent de toi une discipline aveugle, les pauvres.
*
11 novembre 2024
Je me cache dans la nuit, ou plus exactement, même en pleine journée la nuit me dissimule.
*
On t'appelle le vent léger, d'automne ou de printemps, furtif comme un dieu grec.
*
J'additionne non seulement les minutes et les heures, mais aussi les kilomètres et les différentes matières que je sais traverser.
*
10 novembre 2024
Couler dans les phrases, c'est mon petit plaisir, j'ai bien droit à ça.
*
Ils ne sortent plus, se referment sur eux-mêmes, puis développent une drôle de maladie mentale, invisible et sans nom.
*
À mesure que le chaos progresse à l'extérieur, je m'organise pour gagner l'extérieur de l'extérieur, pour quitter la planète.
*
9 novembre 2024
Un jour, je serai moi aussi usé, et je m'endormirai pour la dernière fois.
*
Il y a une autre vie à l'intérieur de la vie, comme une nuit de songes, mais en beaucoup plus fort.
*
C'est le grand départ pour là-bas, au c½ur de la clairière, ou au bord des flots, cette sorte de paradis où on habite sur l'eau.
*
8 novembre 2024
Sachez lire et vous saurez voler.
*
La force des mots, en ce qu'ils modifient le corps de celui qui les lit, très peu de monde en parle.
*
Ceci est une publication permanente, elle n'a pas de début et elle n'aura pas de fin.
*
7 novembre 2024
On a franchi la porte sublime, on est ressuscité pour toujours.
*
Chacun son style, j'ai fini par trouver le mien, qui se meut et qui mute comme il veut.
*
Tu ne peux raisonnablement écrire que comme un prophète, tu annonces et la chose prend forme, elle arrive lentement mais sûrement.
*
6 novembre 2024
Raconter et laisser une trace est devenu un jeu.
*
Toutes les années traversées sont là poussant derrière, collées aux lettres et chahutant les mots, toutes prêtes à renverser les phrases.
*
Ceci est mon rire, prenez et mangez.
*
5 novembre 2024
Tout est inventé, tu vis dans un nouveau monde, plus fou, plus grand, plus beau et plus profond.
*
J'ai longtemps marché le long d'une rivière, je cherchais l'estuaire mais il n'apparaissait jamais.
*
Tu es en train de t'échapper, tu cours pour éviter d'être rattrapé.
*
4 novembre 2024
Attendez, je vais vérifier ma tension, je vais prendre ma température, je vais mesurer ma pensée, en examinant les phrases que j'ai tracées.
*
Plus tard, on se dira : il est passé par là.
*
J'ai le plaisir de voir le sillage laissé derrière mon canot rapide, regardez d'où je viens, devinez où je vais.
*
3 novembre 2024
Si tu ne bouges pas plus vite que le globe lui-même, tu es rattrapé et tu t'écroules.
*
Les jours d'épuisement arrivent toujours, comme les jours d'entrain et de grandes victoires.
*
Le ciel bleu revient, grand plein soleil, vitesse et musique, rire et jeu, sans fin dans les siècles des siècles.
*
2 novembre 2024
C'est un privilège que tu t'accordes, c'est ton petit plaisir, nager à travers les phrases chaque jour.
*
Tout simplement, tu ouvres une porte à l'intérieur du ciel.
*
De grandes choses se préparent, elles sont déjà à l'½uvre.
*
1er novembre 2024
On avancera comme on pourra, on se nourrira de ce qu'on trouvera, et comme on disait jadis : fais ce que voudras.
*
La moindre minute se change en épopée.
*
Rien à faire d'autre que regarder les images muettes, puis déchiffrer les phrases parfaites.
*
NOTES :
- Le Carnet existe depuis 2007.
- La partie 2007-2020 du Carnet, jadis hébergée sur un blog de
Gandi.net et disparue d'Internet, est en cours d'archivage pour être remise en ligne ici.